Voir ses foulées à l'obstacle

Je n’arrive pas à voir mes foulées à l’obstacle

3-2-1 et je saute : qui n’a pas fait cet exercice pour compter ses foulées à l’abord d’un obstacle ? Savoir compter ses foulées peut parfois devenir un calvaire et une obsession. Dans cet article, nous allons essayer de vous débarrasser de cette angoisse et vous aider à trouver le bon abord.

 

Compter ses foulées : une habitude à prendre

Apprendre à compter ses foulées ne se fait pas en un jour, c’est à force de pratique que l’habitude se crée. Il est aussi parfois plus facile de les compter avec certains chevaux qui ont des foulées que l’on ressent plus nettement. La pratique d’enchaînements d’obstacles avec des combinaisons différentes et des exercices de contrats de foulées permettent au cavalier de compter pour pouvoir garder le contrôle.
Ce sont les exercices que l’on répète qui nous permettent de prendre l’habitude, de prendre la bonne position et de trouver le bon équilibre à cheval. Surtout si l’on travaille le même cheval, on peut prévoir le rythme de son galop et commencer à travailler sur notre capacité à sentir ses foulées.

Compter ses foulées peut être un exercice que l’on commence sur des barres au sol. Ainsi, cela évite de devoir se concentrer à la fois sur le saut et sur les foulées entre les obstacles. Mettre deux barres au sol espacées d’un certain nombre de mètres permet de commencer à gérer l’amplitude de son cheval. Attention, pour rappel, l’amplitude n’est pas une question de vitesse, mais de distance entre les foulées. Vous pouvez également lire notre article sur les barres au sol pour découvrir des exercices et savoir quelles sont les distances à mettre en place entre les barres en fonction des différentes allures.

D’autres exercices permettant de régler un contrat de foulées sur un dispositif d’obstacles sont proposés sur le site de l’IFCE et permettent une gymnastique pour vous et votre cheval.

 

Définir la bonne distance

Pour pouvoir compter ses foulées à l’obstacle, il ne suffit pas pour autant de compter dans sa tête ou à voix haute devant le coach. Comme dit précédemment, c’est une question d’apprentissage et de répétition. On ne peut pas forcer un bon contrat de foulées sans manquer de faire perdre l’équilibre à notre cheval et parfois provoquer la faute. Le cavalier doit construire son parcours pour anticiper son abord.

D’abord, il s’agit de travailler sur la bonne distance : le cavalier doit être capable d’anticiper l’obstacle et toutes les possibles difficultés que posent ou pourraient poser l’obstacle ou la combinaison. Par exemple, un tournant assez court pourrait faire perdre de la vitesse et pousser le cheval à se coucher vers l’intérieur.

Il s’agit également de pouvoir accompagner le mouvement du cheval et son équilibre dans les meilleures conditions. Avoir le bon galop, c’est-à-dire la bonne cadence, la bonne amplitude et la bonne vitesse, est le combo gagnant d’un passage réussi. Une des plus grandes qualités d’un cavalier à l’obstacle est sa capacité de réactivité face à la difficulté.

Finalement, apprendre à compter ses foulées à l’obstacle n’est pas seulement une question de savoir compter ou savoir ressentir. C’est un ensemble de paramètres complémentaires : la bonne position, le bon galop et l’anticipation. Quand tous ces paramètres seront maîtrisés, vous ne vous poserez plus la question de savoir comment compter vos foulées, vous le ferez instinctivement.

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Marie

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