L’appareil respiratoire du cheval est sensible. Il est le second motif de consultation d’un vétérinaire derrière les problèmes locomoteurs. Les changements de saison et d’environnement peuvent fragiliser les voies respiratoires de votre cheval. Un cheval qui tousse en été sera souvent le résultat d’une trop forte exposition aux poussières, ce qui provoque des allergies.
Mais saviez-vous que le froid était également un facteur aggravant pour la respiration du cheval ?
Si on accumule le froid avec du foin ou un environnement poussiéreux, cela peut s’avérer dangereux. Pas de panique, nous allons vous donner des astuces pour anticiper cela et soulager votre cheval qui tousse.
Le système respiratoire du cheval
Les poumons du cheval par rapport à sa taille ont la même proportion que chez l’homme. En revanche, ils disposent d’environ 50 fois plus d’alvéoles que nos poumons à nous. Nous avons déjà parlé de la condition physique des chevaux et de leurs capacités hors du commun. Ils ont malheureusement aussi quelques faiblesses.
Premièrement, toutes ces muqueuses sont assez sensibles. Le froid est un élément agressif qui peut venir irriter le système respiratoire. Malheureusement, une fois que les poumons sont atteints, les conséquences peuvent être irréversibles.
Une autre particularité, c’est que le cheval ne peut pas respirer par la bouche. Il n’a donc que ses naseaux pour apporter l’air au poumon. De plus, le chemin entre l’air extérieur et les poumons est long. Enfin, les conduits respiratoires sont relativement fins par rapport à la taille de l’animal et aux efforts qu’il peut fournir.
Les signes précurseurs à un cheval qui tousse
En général, la toux est déclenchée par une inflammation des muqueuses. Ça peut être le résultat d’un virus, de bactéries, mais aussi comme on l’a dit d’allergies. Il existe des signes précurseurs comme un jetage systématique et abondant, un cheval abattu, qui respire fort au repos…
Mieux vaut prévenir que guérir
Sans devenir paranoïaque, il est important de garder en tête cette citation quand on a un cheval ! Il y a 5 situations principales où il peut être intéressant de soutenir les voies respiratoires de son cheval avec un complément pour anticiper.
- Un cheval qui a déjà toussé
- Un changement d’environnement (pré-écurie et inversement)
- De nombreux contacts avec de nouveaux chevaux
- Un changement de température
- Une période d’entraînement intense (ou plus intense que d’habitude)
Dans tous ces cas et plus encore si vous cumulez plusieurs situations, vous pouvez soutenir votre cheval avec des huiles essentielles. L’Eucalyptus, le Pin sylvestre ou le Niaouli peuvent aider au confort respiratoire. Si vous ne désirez pas jouer au petit chimiste (comme nous), nous vous conseillons le Balsamic Air de chez Audevard. Lorsque c’est en prévention, nous préconisons ce genre de sirop très efficace par voie orale, directement dans la bouche du cheval. C’est relativement pratique et il y a moins de pertes que dans la ration. Sinon il peut également y avoir des produits qui soutiennent les défenses immunitaires à base de plantes, de vitamines et de minéraux.
Que faire quand on a un cheval qui tousse ?
La première chose à faire (comme toujours) c’est de vérifier si le cheval mange bien, qu’il boit bien et qu’il a un transit normal. Ensuite, il faut essayer de limiter au maximum la poussière. Ne pas laisser le cheval au box pendant le balayage, mouiller le foin, utiliser une litière en copeau. Ce seront les premiers gestes à avoir.
Si le cheval tousse très peu, il est possible de continuer le travail en échauffant très progressivement pour qu’il s’habitue à la température extérieure. Dans un second temps, on peut administrer le Balsamic Air en nébulisation.
Si la toux persiste, mettez votre cheval au repos. Ça ne sert à rien d’insister, vous risquez d’endommager les poumons. Dans ce cas, appelez un vétérinaire. L’automédication peut être dangereuse pour nous, mais pour les chevaux ! Il y a de nombreuses raisons à un cheval qui tousse et ce n’est pas systématiquement de l’emphysème ou une allergie à la poussière. Le vétérinaire procédera à un examen clinique ainsi qu’à des prélèvements si nécessaires pour déterminer la cause et donc le meilleur traitement.
Notre seul pouvoir est donc comme toujours de rester à l’écoute de nos chevaux, d’effectuer les premiers soins et d’appeler le bon professionnel.