Suite à l’acquisition de votre tout nouveau cheval, vous vous demandez s’il est vraiment nécessaire de l’assurer. Vos frais mensuels vont dorénavant être importants, tant au niveau de la pension, que du maréchal ou encore des concours. Assurer son cheval n’est en fait pas une obligation, à contrario d’un véhicule par exemple. En revanche, c’est un coût supplémentaire dans vos frais mensuels qui peut être à prendre en compte.
Décès, blessures, maladie ou vol sont les principales couvertures des assurances équestres. On vous éclaire ici sur ce sujet.
Assurer son cheval : principes des assureurs
Les assurances équestres fonctionnent comme les assurances de voiture ou d’immobilier. Le principe est de couvrir l’équidé en cas de dommages, et peut également vous couvrir en cas de sinistre à cheval.
Assurer son cheval peut se faire mensuellement ou annuellement, en fonction de certains critères. Si vous faites jouer l’assurance, une franchise peut s’appliquer.
Le coût d’une assurance pour votre équidé va ainsi varier en fonction de ces différents critères :
- L’âge du cheval
- La valeur du cheval
- Les disciplines pratiquées
- Les garanties que vous souhaitez souscrire
Les garanties de base couvrent en général la mortalité, le vol ainsi que l’équarrissage en cas de décès. Les frais vétérinaires sont des options à souscrire dont le montant a très souvent un plafond/an.
Certains assureurs proposent également des options complémentaires comme l’invalidité (si le cheval ne peut plus concourir par exemple suite à un sinistre), la RC propriétaire ou encore le rapatriement.
Chez Cavalassur, vous pouvez même souscrire des offres qui couvrent des soins d’ostéopathie ou d’acupuncture, voire même des ferrures orthopédiques.
Exemple de calcul pour assurer son cheval de sport
Vous avez acheté votre cheval pour 25 000€ pour pratiquer le CSO en concours. Ce dernier a 12 ans et vous connaissez assez bien son historique. Il n’a pas d’antécédent de colique et n’a pas eu de problèmes vétérinaires particuliers.
Si vous décidez de l’assurer à l’année, avec Hipassur par exemple, avec les garanties minimum de mortalité/vol/équarrissage, cela vous coûtera 650€. En cas de sinistre, le décès de votre animal par exemple, une franchise de 150€ sera appliquée et vous serez indemnisé à hauteur des 25 000€ d’investissement. Quasiment aucune perte donc pour vos finances, en plus de la perte psychologique déjà bien difficile…
En revanche, si après quelques mois votre cheval commence à régulièrement avoir des petites blessures et que cela vous a coûté plus de 650€, pensez à refaire vos calculs et à plutôt l’assurer avec une couverture des frais vétérinaires, d’opération et d’honoraires complète pour 1 070€ par an. Vous serez finalement gagnant. Pour des chevaux ulcéreux, assurer son cheval semble être une option élémentaire car les frais liés à cette pathologie peuvent être non négligeables. On vous invite à lire notre article sur les ulcères pour en savoir plus.
Les cas particuliers
Si vous n’êtes pas propriétaire, mais que vous louez un cheval
Faites attention à ce que vous soyez personnellement couvert, mais aussi à ce qu’une assurance puisse couvrir d’éventuels frais liés au cheval. Si l’équidé que vous louez se blesse dans le cadre d’une sortie en balade avec vous, vous pourriez être considéré(e) comme étant responsable des dommages causés sur l’animal et le matériel. Assurer un cheval en location vous protège d’éventuels frais que vous ne pourriez pas assumer sans une assurance.
Si vous êtes propriétaire avec un/une demi-pensionnaire
Les options complémentaires peuvent également être intéressantes.
La RC propriétaire à 25€/an vous sera fortement conseillée afin de vous couvrir si votre demi-pensionnaire a un sinistre avec votre cheval.
Bref, si vous décidez d’assurer votre cheval, posez les pour et les contre. Il vaut mieux parfois prévenir que guérir.