Cheval stressé

Cheval stressé : les signes révélateurs

Le cheval stressé ? Le stress existe-il aussi chez les chevaux ? Le stress est l’un des maux les plus courants ces dernières années, il est même considéré comme le mal du 21ème siècle. Et il concerne bien évidemment les chevaux.

Qu’est-ce qu’un cheval stressé ?

Le stress est défini comme étant une réponse de l’organisme et/ou du corps à une situation considérée comme inhabituelle, dangereuse, ou menaçante. Il est l’expression d’une inquiétude face à un détail de l’environnement qui entoure le cheval. Le cheval étant un animal routinier, une fois sorti de son élément naturel, il est sujet à de nombreux facteurs potentiellement stressants. Généralement, on associe le stress à l’anxiété, mais on considère plutôt cette dernière comme un état permanent d’anticipation d’événements. Il n’y a pas vraiment de relation de cause à effet contrairement au stress. Le stress est déclenché par une situation extérieure concrète. L’anxiété est plutôt la crainte d’une situation qui n’arrivera peut-être pas.

Les signaux chez le cheval stressé

Les chevaux restent des êtres vivants et comme les humains, chaque cheval extériorise son stress différemment. Il y a tout de même des signes qui sont récurrents :

Les signes comportementaux

L’agitation et l’inquiétude sont des signes comportementaux évocateurs d’un stress. On peut observer le cheval en hypervigilance, marcher en rond, se cabrer, secouer la tête ou gratter le sol de manière répétée. Un cheval stressé peut aussi se montrer inquiet, hennir ou ronfler à répétition. D’autres chevaux manifestent quant à eux leur stress par un comportement apathique. A l’inverse de l’agitation, il adoptent des blocages ou une posture complètement figée. Ces comportements ne doivent pas être négligés, ils peuvent même se transformer en tics tels que les tics à l’air, à l’appui, le tic de l’ours, etc. Des troubles alimentaires peuvent même survenir à la suite d’un stress. Le cheval peut perdre l’appétit ou au contraire, commencer à manger tout et n’importe quoi. Le stress peut aussi le pousser à manger beaucoup de paille et causer des coliques. D’autres comportements sont à surveiller tels que :

  • Le refus d’obéir
  • Le manque de concentration
  • Les réactions excessives
  • L’agressivité

Les signes physiques

Les signes physiques peuvent aller des expressions faciales telles que les yeux grands ouverts, un port de tête haut, les oreilles en arrière en allant jusqu’aux tensions musculaires. Ces tensions peuvent se retrouver principalement au niveau de l’encolure, des épaules, de la mâchoire et du dos. Il est aussi possible qu’un cheval stressé blesse très régulièrement à cause de son agitation et ses réactions disproportionnées ou même de son manque de concentration. En cherchant à fuir le « danger » ses réactions peuvent vite devenir dangereuses pour son intégrité physique et celle des autres.

Les signes physiologiques

Des signes physiologiques peuvent aussi révéler un certain stress chez les chevaux, notamment la transpiration excessive même par températures fraîches. La fréquence respiratoire et le rythme cardiaque peuvent aussi augmenter de manière significative. Les symptômes tels que la diarrhée, les crottins à répétition, les ulcères gastriques ou coliques doivent eux aussi être pris en compte.

Parmi tous les signes évoqués ci-dessus, les signes révélateurs les plus courants chez un cheval stressé sont :

  • Les tics, qu’ils soient des tics à l’air, à l’appui ou à l’ours
  • L’agitation de manière générale
  • Les troubles alimentaires
  • L’agressivité
  • Les ulcères gastriques

En plus d’avoir un effet néfaste sur la santé et le bien être de votre cheval, cela peut affecter ses performances et même devenir dangereux pour lui, les humains et congénères qui l’entourent.

Cheval stressé : comment prévenir ?

Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle propre à tous les chevaux pour prévenir le stress. Il existe tout de même des conseils bénéfiques comme passer du temps avec votre cheval pour l’occuper et le rassurer. Vous pouvez effectuer des exercices pour l’habituer petit à petit aux des situations nouvelles. Il existe aussi des compléments alimentaires pour soutenir un cheval stressé. Des compléments à base de tryptophane, précurseur de la sérotonine dite « hormone du bonheur » sont généralement recommandés. Ils existent sous forme de seringues buccales notamment chez Ravene ou Audevard qui rendent son utilisation très pratique.

 

Il est important de garder à l’esprit que chaque cheval est unique. Les signes de stress peuvent varier d’un individu à l’autre. Il est donc essentiel de connaître le comportement habituel de votre cheval pour repérer plus facilement les signes de stress. Si vous soupçonnez que votre cheval stresse, il est préférable de consulter un vétérinaire ou un spécialiste du comportement équin pour déterminer la cause sous-jacente du stress et élaborer un plan pour y remédier.

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Blandine

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